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Pourquoi est-il difficile de communiquer avec l’autre, surtout quand il est si proche ?

L’écoute active, l’expression des besoins, les demandes claires, sont des clés à développer pour une communication saine qui mène à l’union des deux parties. Communiquer vient de la racine commune: comme « un ». La guematria du mot un EHAD en hébreu est 13, la même que le mot amour AHAVA …
La communication non violente

Sources talmudiques de la manifestation​

Pour mieux comprendre ce qui se joue, reprenons nos fondamentaux .

Au commencement, D.ieu créa la matière avec des règnes et dans cet ordre : le  minéral domem, le végétal tsomeah, l’ animal haï, le  parlant medaber = l’homme… Pour l’homme, on aurait pu dire  : l’intellectuel, le pensant, le réalisant ça aurait été plus approprié.

Mais non, medaber veut dire : parlant.

C’est donc le propre de l’homme.

Oui, nous sommes des êtres de communication, nous qui savons si peu communiquer.

Communiquer vient de la racine du mot « commun »  (comme  un).

Le chiffre 1 en hébreu se dit ehad, guematria 13, qui a la même que le mot ahava qui veut dire amour.

Quand la communication est saine, elle unifie les personnes et le résultat est l’amour.

Mais lorsqu’elle est brouillée, elle amène à la discorde qui prend sa racine dans le mot sina même racine que le mot shnaïm, qui veut dire deux.

Lorsque l’on s’exprime, les mots portent avec eux nos désirs, nos émotions.

Notre interlocuteur interprète les messages qui sortent de notre bouche comme « il l’entend ».

Quoi de plus naturel ?

L’autre est si différent de moi.

Il a son monde intérieur, ses perceptions, ses blessures…

Lorsque je parle, je sème une graine dans la pensée de l’autre, elle va germer et ceci est en dehors de mon contrôle.

Cela lui appartient : lorsque le mot sort de la bouche, il appartient à l’autre.

Le conflit survient lorsque l’un des deux interlocuteurs se sent menacé, incompris, voire pas respecté .

C’est pourquoi, comprendre ce qui se joue dans nos échanges est primordial pour mieux s’entendre et se comprendre.

Alors, pourrons-nous vraiment un jour nous entendre ?

La communication bienveillante ou non-violente (CNV) nous offre cette opportunité d’enfin pouvoir être soi, être libre dans l’échange, tout en respectant son interlocuteur.

Tout un art de faire communiquer nos idées et nos messages, sans blesser l’autre en lui donnant le désir d’en faire autant !

Celle-ci est basée sur l’expression de nos ressentis et de nos besoins plutôt que des remarques ou des critiques.

La première chose à faire est de se servir du “je” plutôt que du « tu » :

Tu as dit cela… Tu as fait ceci….

Le « tu »  tue.

Lorsque je me respecte (en exprimant mes besoins), j’offre à l’autre la possibilité d’en faire autant.

Au lieu d’exprimer nos émotions à chaud, le fait d’exprimer nos besoins va apporter plus de clarté chez mon interlocuteur qui va mieux me comprendre : et c’est ce dont j’ai le plus besoin à ce moment-là, pour être en paix.

Une autre stratégie pour une bonne communication est de faire répéter ce que l’on vient de dire afin de s’assurer que l’autre a bien intercepté le message.

On peut aussi poser des questions à notre interlocuteur, pour être sûr d’avoir bien été compris.

Il est évident que de couper la parole est désagréable et peut être interprété comme un manque de respect, l’autre peut se sentir aussi dans une insécurité ce qui ne lui donnera pas envie de poursuivre son récit.

C’est souvent avec nos enfants que la communication est difficile.

Voici quelques conseils reconnus par nombre de pédopsychiatres pour améliorer la communication :

  • Choisir un endroit calme, sans bruit de fond ou stimuli visuel (comme un écran allumé)
  • Avoir une écoute active, se concentrer sur le message qu’il veut transmettre sans intervenir
  • Se mettre à la hauteur de l’enfant s’ il est petit de taille, il se sentira moins impressionné et sera donc plus en confiance
  • Ne pointez pas ses erreurs de langage et ne le corrigez pas, si vous trouvez cela important faites le une fois qu’il aura fini de parler.

Le non-verbal est très “parlant” chez l’enfant. Qui saura le remarquer, entendra bien mieux les non-dits et ce que le subconscient veut réellement passer comme message.

Selon certaines études, nous communiquons essentiellement avec ce qui s’appelle le non-verbal,

c’est-à-dire, les mimiques et gestes qui sont près de 55 % de la communication.

Nous utilisons aussi le “para-verbal », qui s’exprime plutôt par nos intentions, notre ton, notre énergie envoyée, et c’est 38 % de la communication.

Il ne reste que 7 % de mots.

Donc, lorsque l’on reçoit un texto, c’est très difficile d’interpréter l’intention de l’autre.

Pareil lorsque l’on ne regarde pas notre interlocuteur. On ne peut donc pas avoir le message dans son entièreté, on rate quelque chose.

Trop peu d’entre nous sont conscients de cet état de fait… D’où le désordre qui s’ensuit.

Si le monde a été créé par les 10 paroles assarat hadibrot, c’est que D.ieu veut nous faire passer un message.

La nature peut se concevoir ainsi comme le langage non-verbal de D.ieu.

On peut aussi observer que la Torah a été donnée à l’oral michna, mais aussi à l’écrit. L’écriture peut aussi être un excellent outil de communication, lorsqu’il y a de l’intention et de l’énergie qui se transmet au-delà des mots…

À bon entendeur salut !

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