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Israël, le singulier et l’universel

La force de la singularité dans l’histoire et l’identité d’Israël occulte le plus souvent la dimension universelle de sa vocation. Si la finalité de l’histoire est Délivrance, celle-ci concerne l’humanité tout entière. Yitshak Adda nous invite à déchiffrer ce paradoxe.
Israël, du singulier à l’universel

Régulièrement évoquée, la singularité d’Israël masque le plus souvent le caractère universel de sa vocation.

Évoquer l’universel à propos d’un peuple qui se refuse au prosélytisme peut sembler paradoxal. La Torah elle-même n’affirme-t-elle pas : « Ainsi, ce peuple résidera solitaire, et parmi les Nations il ne sera pas compté »[1]Nombre 23, 9?

C’est que l’universel dont il est question ici n’est pas la simple négation du particulier. Il n’est pas l’attribut d’un peuple – comment pourrait-il l’être ? – ou d’une religion au sens où le christianisme et l’Islam font figure de religions universelles, proposables ou imposables à tous. Il désigne dans la tradition hébraïque la vision prophétique d’une Création remplie de la Connaissance du divin et purgée de toute violence.[2]Voir par exemple Isaïe 11, 9 : « Alors le loup habitera avec la brebis, et le tigre reposera avec le chevreau; veau, lionceau et bélier vivront ensemble, et un jeune enfant les … Continue reading L’universel en ce sens n’est pas la propriété statique de ce qui embrasse la totalité des êtres et des choses, il est l’horizon d’une Délivrance qui concerne l’humanité dans son ensemble. Comme l’écrit Emmanuel Lévinas : « C’est pour l’humanité tout entière que le judaïsme est venu».[3]Israël et l’universalisme », texte paru en 1958 dans Le journal des Communautés et reproduit dans Difficile liberté, Albin Michel, 1963.

Israël, peuple singulier qui traverse l’Histoire, les empires et les civilisations, est le vecteur de l’universel ainsi défini[4]Selon l’expression proposée par Rony Klein dans « Les enfantements d’Israël comme vecteur de l’universel dans la pensée de Léon Askénazi », Pardès, No 49, 2011/1. .

Que cette vocation passe par une famille particulière, puis une nation, au lieu de réunir d’emblée tous les êtres désireux de la partager, est une question que la Torah aborde dès qu’apparaît Abraham, à la fin du chapitre 11 de la Genèse.

Jusque-là, le récit biblique porte sur l’œuvre de la Création et l’Histoire de l’humanité tout entière, Histoire moins événementielle que générationnelle comme le souligne le terme hébraïque qui la désigne – Tolédot – les engendrements.

Histoire des lignées issues de Caïn et de Seth, après le meurtre de Abel, puis, après le déluge, de celles issues des enfants de Noé : Sem, Cham et Japhet. Récit universel qui se conclut par l’épisode de la tour de Babel, la « confusion des langues » et la dispersion des Nations qui l’a suivie.

Le texte revient ensuite sur une lignée particulière, celle de Sem, jusqu’aux engendrements de Térah, père d’Abraham, dont il détaille l’histoire familiale tout comme il l’avait fait pour Noé.

Zoom progressif qui est la marque d’un nouveau départ, scandé par le rythme de dix générations évoqué dans le Traité des Pères[5]« Dix générations depuis Adam jusqu’à Noé … Dix générations depuis Noé jusqu’à Abraham … » Traité des Pères 5, 2 à cette différence majeure que la famille d’Abraham n’émerge pas d’une humanité détruite par le déluge, elle s’extrait et rompt toute attache avec la civilisation sumérienne et l’État totalitaire fondé par Nemrod à Ur en Chaldée, près de l’embouchure de l’Euphrate.

Cette rupture, cette capacité à se libérer d’un monde aliéné et aliénant, s’inscrit dans l’identité même d’Abraham qui est appelé Hébreu – Avraham Ha’Ivri – terme qui doit être entendu, selon l’opinion de Rabbi Yéhouda dans sa racine même, qui signifie “passer” au sens de traverser car, explique-t-il, « le monde entier se tenait d’un côté du fleuve, et lui de l’autre».[6].Yalkout Shim’oni sur Genèse 14, 13.

Ce passage d’un récit universel à un récit familial, puis, à partir du livre de l’Exode, national, fait tension dès l’ouverture du chapitre 12 de la Genèse. Celui-ci s’ouvre sur l’injonction faite par le Créateur sous le nom YHVH[7]Le Tétragramme, Nom ineffable de l’Eternel, que l’on désigne en hébreu par HaShem : le Nom.à Abraham, qui s’appelle encore Abram, de quitter son pays, sa terre natale et la maison de son père.

La compréhension de l’hébreu est ici essentielle : HaShem ne dit pas simplement à Abraham de partir, de laisser derrière lui Haran (au nord de l’actuelle Syrie), la ville où sa famille, fuyant les persécutions de Nemrod, s’était installée.

L’expression hébraïque « Lekh Lékha » signifie littéralement « Va pour toi » ou « Va vers toi », selon la ligne d’interprétation que l’on choisit, ce que le verset 2 précise immédiatement : « et Je ferai de toi une grande nation, Je te bénirai et Je grandirai ton nom, et tu posséderas la bénédiction[8]Genèse 12, 2. Je suis ici le commentaire de Rashi (« Le pouvoir de bénir est entre tes mains ») et la traduction de Onkelos (« Sois bénissant ! »). ».

Une lecture attentive du texte permet de discerner ce qui se joue à ce point de l’Histoire. Des versets qui suivent, nous apprenons en effet qu’avec Sarah, qui se nomme encore Saraï, Abraham enseignait à Haran la foi en l’Eternel, Créateur d’un monde qu’il dirige et conduit vers sa finalité. Autour d’eux se formait une communauté de croyants.

Le dilemme auquel est confronté Abraham apparaît alors clairement : entendre le « Lekh Lékha » dans un sens restrictif signifie abandonner cette entreprise de conversion à la foi monothéiste.

Mais comment l’entendre autrement ? Et si c’est bien comme cela qu’il faut l’entendre, comment imaginer que sa descendance puisse devenir une « grande nation » quand Saraï ne peut pas avoir d’enfant ?

La difficulté devient évidente aux versets 4 et 5 : « Abram partit comme le lui avait dit YHVH ; Lot partit avec lui ; et Abram était âgé de soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Haran » ; « Abram prit Saraï son épouse, Lot le fils de son frère, tous les biens qu’ils avaient acquis et les êtres qu’ils avaient faits à Haran, ils partirent pour aller au pays de Canaan et ils arrivèrent au pays de Canaan ».

Au verset 4, nous apprenons qu’Abraham a suivi l’injonction divine à la lettre, quittant Haran seul, Lot décidant de lui-même de l’accompagner.

Mais le verset 5 revient immédiatement sur le départ pour la terre de Canaan en précisant cette fois qu’il emmène avec lui Sarah, Lot, leurs possessions ainsi que « les êtres qu’ils avaient fait à Haran ».

Rashi rapporte l’enseignement du Midrash qui explique qu’il s’agit des personnes qu’Abraham et Sarah avaient fait entrer « sous les ailes de la Présence divine », autrement dit des êtres nés à la foi véritable dont la “naissance” leur est attribuée.

Les Ba’alé HaTossefot, disciples de Rashi, observent en outre qu’on apprend du livre de l’Exode[9]

Ba’alé HaTossefot, Da’at Zkénim sur Genèse 12, 4. Un commentaire similaire est fait par le Yalkout Shimoni sur Genèse 12, 4.

que l’annonce de l’exil et de l’héritage de la terre d’Israël par sa descendance lors de l’Alliance dite « entre les morceaux[10]En Hébreu Brit Bein HaBétarim. Voir Genèse, chapitre 15 en entier. » est faite à Abraham alors que celui-ci est âgé de 70 ans[11]La référence est Exode 12, 40, verset qui précise que la durée de l’exil des enfants d’Israël a été de 430 ans. On sait que les enfants d’Israël sont restés 210 ans en Egypte même, et … Continue reading et qu’il se trouve en Canaan.

Ils en déduisent que Abraham est sorti deux fois de Haran, une première fois seul (avec Lot) à l’âge de 70 ans, à la suite de quoi il est revenu à Haran, et une seconde fois à 75 ans, avec Sarah, Lot et la communauté qui s’était formée autour d’eux.

Oscillation entre une approche spontanément universaliste, et la parole insistante[12]Voir Genèse 12, 7 ; 13, 16 ; 15, 4-5. et défiant toute logique de ce même Créateur qui semble vouloir confier cette mission à un peuple particulier, pas encore advenu sur la scène de l’Histoire, et issu d’une descendance naturellement impossible.

Reste à comprendre pourquoi HaShem ne veut pas d’une religion universelle ?

Ou encore, pourquoi la Délivrance universelle doit-elle passer par l’histoire d’un peuple particulier ?

Il faut, pour tenter de répondre à cette question, revenir au point de bifurcation de l’Histoire que constitue l’épisode de la tour de Babel, au début du chapitre 11 de la Genèse.

Les Sages d’Israël situent cet épisode quelque 340 ans après le Déluge, alors qu’Abraham a 48 ans[13]Seder ‘Olam Rabba, Chapitre 1. L’humanité issue de Noé, qui n’est pas encore divisée en nations, se réunit dans la plaine de Shin’ar[14]Genèse 11, 2. , dans le sud de la Mésopotamie.

Le Midrash, qui s’attache à faire éclore les sens multiples d’un texte concis à l’extrême, interprète le premier verset : « Et ce fut sur toute la terre une langue unique et des paroles particulières ».

Rabbi Eléazar et Rabbi Yohanan expliquent : « L’un dit : “Ils parlaient 70 langues”, l’autre dit : “Ils parlaient la langue de l’Unique du monde, la langue de sainteté” ».

Langue de sainteté[15]Talmud de Jérusalem, Traité Méguila I 9 sur Genèse 11, 2. qui est l’hébreu, la langue par laquelle le monde a été créé et par laquelle l’unité de la Création et du Créateur se dévoile.

Les deux points de vue ne sont pas contradictoires, ils soulignent chacun un aspect de la réalité : les familles de la Terre, au nombre de 70, parlaient toutes la langue que parlait le Premier Homme, héritage commun qui fonde leur unité, mais elles parlaient aussi chacune son langage propre.

Comme l’enseigne le Rav Léon [16]Voir « Langage et universalité », dans La parole et l’écrit II – Penser la vie juive aujourd’hui, Albin Michel, 2005., le fait que l’universel soit appréhendé au niveau du langage renvoie à l’essence de la condition humaine qui est pour la Torah celle d’un « vivant parlant[17]Voir Genèse 2, 7 et la traduction de Onkelos.», autrement dit d’un être doué de parole.

Mais la parole n’est pas un simple outil de communication.

Elle est, quand elle s’exprime dans la langue de l’Unique du monde, ce par quoi l’humanité se rattache à son origine commune et à sa vocation, la Connaissance de l’Eternel.

Ce que laisse entendre la prophétie de Cephania, parlant de la Délivrance future : « Car alors, Je déverserai sur les peuples une langue épurée, pour que tous invoquent le nom de YHVH et le servent d’un élan commun[18]Cephania 3, 9.» .

Une « langue épurée », autrement dit la langue capable d’exprimer l’Unité du Créateur, langue de ce qui est Un, donc de l’universel.

Que s’est-il passé à Babel ?

Ce que la Torah nous laisse entrevoir en quelques lignes, c’est que l’avènement d’une civilisation universelle sous l’initiative humaine ne s’opère pas spontanément mais sous la contrainte.

La transcendance des particularismes suppose l’émergence d’un pouvoir politique, décrit quelques versets plus tôt, avec la fondation du premier royaume de l’histoire humaine par Nemrod[19]Genèse 10, 10. En hébreu Nimrod, qui signifie « Révoltons nous ! », dont la Torah souligne, plus que la force physique, la capacité à capturer les esprits[20]Rashi sur Genèse 10, 9. autrement dit à tromper les gens.

Pouvoir politique qui appelle l’exercice de la violence, complétée ici par le culte de la personnalité d’un roi érigé en idole, comme pour mieux souligner que la seule religion possible dans une entreprise de ce type est celle qui justifie l’asservissement.

Cette civilisation monolithique s’appuie à Babel sur une révolution technologique, l’invention de la brique, qui requiert à son tour la construction de fours dans lesquels étaient jetés, à l’occasion, les opposants au régime[21]Ce que le Midrash, cité par Rashi sur Genèse 11, 28, rapporte à propos de Aran, frère d’Abraham jeté dans la fournaise d’Ur Kasdim par Nimrod pour avoir rejeté son culte idolâtre..

Son unité est cimentée par une idéologie, celle de la souveraineté humaine en lieu et place d’une souveraineté divine présentée comme arbitraire et menaçante (avec le déluge comme épouvantail), qu’il faudrait combattre donc, quitte à monter jusqu’au ciel à l’aide d’une tour.

La tour de Babel est ainsi dans le langage de la Torah le paradigme de la dérive totalitaire de toutes les tentatives d’unification des nations, fussent-elles animées dans leur élan premier des intentions les plus louables.

L’universel véhiculé par le politique ne peut déboucher que sur l’impérialisme[22]

Voir Léon Askénazi, « Universalisme et cosmopolitisme », La parole et l’écrit II – Penser la vie juive aujourd’hui, Albin Michel, 2005

, autrement dit l’imposition, par la conquête ou par l’influence économique, d’une façon d’être homme, celle de la nation promotrice de cet universel fictif, au détriment de toutes les autres.

Entreprise qui, si elle réussit, conduit l’humanité à sa perte, c’est-à-dire à son détachement définitif de sa raison d’être.

Contrairement à la génération du Déluge, la génération de la Dispersion, celle dont les langues vont être « mélangées » et qui va se disperser sur toute la surface de la terre, ne va pas être détruite.

Parce que, nous disent les Sages d’Israël, malgré sa révolte contre le Créateur et son idolâtrie, elle aspire à l’unité.

Mais l’unité qui abolit toute différence s’abolit elle-même.

Elle n’a rien à voir avec l’idéal messianique de fraternité que la Torah annonce.

La sanction est la perte de la langue de l’Unique du monde, seule capable d’assurer le dévoilement de l’Unité.

Restent alors les langues particulières, futures langues nationales, qui ne permettent aux hommes de se comprendre que dans la reconnaissance patiente, à travers la traduction, de leurs différences.

Une lignée pourtant reste fidèle à l’intention du Créateur dans la création de l’homme et parvient à s’extraire du magma babélien.

Issue de Sem, elle passe par Éber, son descendant mais aussi son élève, qui est l’ancêtre des Hébreux, ce peuple qui vivait avant l’invasion cananéenne[23]Rashi sur Genèse 12, 6. sur la terre connue à l’époque des Pharaons comme étant celle des Hébreux[24]Genèse 40, 15. et qui a conservé la langue de « l’Unique du monde ».

La tentation d’Abraham – l’universel fondé sur la foi – est de ne pas s’en tenir à cette lignée, dont la descendance n’est pas assurée. L’Histoire nous apprend cependant que les religions universelles n’ont jamais pu faire l’économie du politique.

Le christianisme ne prend son essor qu’à la suite de la conversion de l’empereur de Rome, Constantin, à la fin du IVe siècle.

L’islam ne distingue pas le religieux du politique et base son expansion sur le djihad mené contre les infidèles, autrement dit la guerre faite aux non encore convertis.

L’enseignement de la Torah est clair : il n’y pas de raccourci vers l’universel.

L’idéal d’une humanité débarrassée des rivalités et réunie dans la paix ne se construit que lentement, génération après génération, en dépit des fureurs de l’Histoire, dans la transmission d’une vocation de fraternité explicitée par la Torah, en partant de la plus petite unité sociologique, la famille, puis d’un peuple dévoué à la sainteté et destiné à devenir une « nation de prêtres[25]Exode 19, 6.».

Peuple aîné de YHVH, comme le qualifie la Torah[26]Exode 4, 22, capable par la prophétie d’entendre la voix du Créateur et de construire une société de justice.

La réalisation d’un tel projet, prélude de ce que connaîtra l’humanité tout entière lors de la Délivrance, suppose un lien qui dépasse la simple affiliation religieuse, dont la transmission est toujours aléatoire.

Elle suppose l’avènement d’une nation, investie d’un engagement éternel – l’Alliance contractée au Sinaï – capable de mettre en œuvre les termes de cette Alliance sur la terre qui lui est promise à cette fin.

Israël est le nom donné à ce peuple qui a accepté, il y a plus de 3300 ans, d’assumer cet engagement dont la finalité est l’universel compris comme le dévoilement de l’Unité dans la richesse de toutes les particularités linguistiques et nationales qui la composent.

Peuple singulier, porteur de ce qui le dépasse infiniment qui est aussi, avec la terre qui portera son nom, ce « vers toi » auquel Abraham est appelé à croire et vers lequel il se met en marche.

Références

Références
1Nombre 23, 9
2Voir par exemple Isaïe 11, 9 : « Alors le loup habitera avec la brebis, et le tigre reposera avec le chevreau; veau, lionceau et bélier vivront ensemble, et un jeune enfant les conduira. » … « … car la terre sera pleine de la connaissance de YHVH, comme les eaux qui recouvrent le lit des mers. »
3Israël et l’universalisme », texte paru en 1958 dans Le journal des Communautés et reproduit dans Difficile liberté, Albin Michel, 1963.
4Selon l’expression proposée par Rony Klein dans « Les enfantements d’Israël comme vecteur de l’universel dans la pensée de Léon Askénazi », Pardès, No 49, 2011/1.
5« Dix générations depuis Adam jusqu’à Noé … Dix générations depuis Noé jusqu’à Abraham … » Traité des Pères 5, 2
6.Yalkout Shim’oni sur Genèse 14, 13.
7Le Tétragramme, Nom ineffable de l’Eternel, que l’on désigne en hébreu par HaShem : le Nom.
8Genèse 12, 2. Je suis ici le commentaire de Rashi (« Le pouvoir de bénir est entre tes mains ») et la traduction de Onkelos (« Sois bénissant ! »).
9

Ba’alé HaTossefot, Da’at Zkénim sur Genèse 12, 4. Un commentaire similaire est fait par le Yalkout Shimoni sur Genèse 12, 4.

10En Hébreu Brit Bein HaBétarim. Voir Genèse, chapitre 15 en entier.
11La référence est Exode 12, 40, verset qui précise que la durée de l’exil des enfants d’Israël a été de 430 ans. On sait que les enfants d’Israël sont restés 210 ans en Egypte même, et que les 400 ans annoncés lors de Brit Bein HaBétarim sont comptés depuis la naissance de Isaac, lorsque Abraham avait 100 ans. Les 430 se réfèrent à l’annonce de l’exil lors de l’Alliance en question, 30 années plus tôt donc, lorsque Abraham était âgé de 70 ans. D’où l’on apprend que l’annonce de l’exil est déjà pour la conscience le début de l’exil.
12Voir Genèse 12, 7 ; 13, 16 ; 15, 4-5.
13Seder ‘Olam Rabba, Chapitre 1
14Genèse 11, 2.
15Talmud de Jérusalem, Traité Méguila I 9 sur Genèse 11, 2.
16Voir « Langage et universalité », dans La parole et l’écrit II – Penser la vie juive aujourd’hui, Albin Michel, 2005.
17Voir Genèse 2, 7 et la traduction de Onkelos.
18Cephania 3, 9.
19Genèse 10, 10. En hébreu Nimrod, qui signifie « Révoltons nous ! »
20Rashi sur Genèse 10, 9.
21Ce que le Midrash, cité par Rashi sur Genèse 11, 28, rapporte à propos de Aran, frère d’Abraham jeté dans la fournaise d’Ur Kasdim par Nimrod pour avoir rejeté son culte idolâtre.
22

Voir Léon Askénazi, « Universalisme et cosmopolitisme », La parole et l’écrit II – Penser la vie juive aujourd’hui, Albin Michel, 2005

23Rashi sur Genèse 12, 6.
24Genèse 40, 15.
25Exode 19, 6.
26Exode 4, 22

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