Le yiddish est, selon les linguistes, né au début du Moyen-âge dans la vallée du Rhin.
Les communautés juives de l’époque avaient besoin d’une langue bien à elles pour la vie quotidienne , sans avoir à utiliser la langue locale, mais aussi dans le domaine des études et de la liturgie.
Le yiddish s’écrit en alphabet hébreu, son vocabulaire se compose d’éléments germaniques , sémitiques et slaves .
C’est la langue juive qui a connu la plus grande expansion géographique avant la seconde guerre mondiale.
Avec le déplacement des populations juives vers l’est de l’Europe pour cause de pogroms et autres violences, des phénomènes de fusion ont commencé à jouer avec les langues des contrées traversées.
L’accent était différent selon les zones d’habitation.
Le yiddish ne sonnait pas de la même façon en Pologne, en Lituanie ou en Roumanie.
À partir du XIXe siècle a été créée une langue standard, la klal shprakh, avec une grammaire normalisée et un enseignement universitaire. Elle est fondée sur le yiddish lituanien.
Cette langue gomme en partie les disparités entre les dialectes et lui donne une plus grande uniformité et respectabilité. À cette époque, le yiddish intègre dans son vocabulaire de nombreux mots issus du grec ou du latin dans le champ lexical politique, technologique ou scientifique.
Ce travail est dû à Samuel Joseph Finn (1820-1890) qui avec d’autres auteurs lituaniens pose les fondations de l’historiographie de la littérature juive en yiddish.
Dès la fin du XIXè siècle, début XXè, la presse juive a été florissante jusqu’a la Shoah.
La littérature yiddish faisait l’objet d’une réelle passion de la part de ses lecteurs : là où des juifs arrivaient se montait de suite une bibliothèque.
Chaque association avait la sienne. La shoah ou Khurbn comme on l’exprime en yiddish a changé la donne…
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