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Pendant toutes les années d'existence de l'État d'Israël, nombreux sont les soldats de Tsahal qui ont donné tout ce qu'ils avaient, parfois même au péril de leur vie, pour que la mission qu'ils avaient reçue soit accomplie et que l’objectif soit atteint. Ces soldats ont dû mener des combats périlleux et affronter des ennemis souvent plus nombreux, bien entraînés et bien mieux armés. Il serait impossible d'écrire sur tous ces héros en un seul article, mais à l'occasion de Yom Hazikaron, Yedia a souhaité rappeler le courage et l’abnégation de quatre d’entre eux, pour que leur souvenir reste gravé dans nos mémoires à tout jamais.

Kahalani et ses camarades sur un char quelques années apres leur victoire

Le lieutenant Oved Ladejinsky

L’un des deux seuls soldats à avoir reçu à deux reprises la Médaille de la Bravoure.

Le lieutenant Oved Ladejinsky

Lors d’un raid de l’opération « Alei Zayit » contre les forces syriennes, sur les rives du lac de Tibériade, Oved Ladejinsky va se retrouver face à une clôture de barbelés qui n’a pas été démolie malgré la nécessité opérationnelle. De sa propre initiative, il va ramper sous cette clôture, tuer un mitrailleur et deux fusiliers, et ainsi permettre à son unité de pénétrer l’avant-poste et de s’en emparer. Cet exploit lui fera mériter sa première Médaille de la Bravoure, la plus haute médaille dont Israël gratifie les actes d’héroïsme.

Par la suite, lorsque la compagnie de parachutistes qu’il commandait est parachutée au cœur du désert du Sinaï en 1956, Ladejinsky a déjà à son actif plusieurs actes de bravoure. Sur les pentes rocheuses de Milta, Il va mener ses hommes, lors d’une attaque nocturne, sur des positions égyptiennes. Au moment où ses assaillants atteignent le fond d’un bunker fortifié, Ladejinsky tente de lancer une grenade à main à travers l’écoutille du bunker. La grenade, qui heurtera des rochers empilés par les forces ennemies, dévalera la pente vers ses hommes. Ladejinsky, qui se trouvait dans une position relativement protégée, n’hésite pas une seconde : il attrape un soldat qui était exposé au danger et le plaque contre la paroi rocheuse, le recouvrant de son propre corps et lui sauvant la vie.

Gravement blessé, il ordonne à ses hommes, qui tentent de l’aider, de conserver leur position. Tout en essayant de reculer, il s’effondre et tombe dans la pente. Le sergent Yigal Gerber, qu’il sauva, relate qu’avant même que la grenade n’explose, il avait déjà compris qu’Oved lui sauvait la vie : « Il m’a enveloppé de son corps et m’a protégé, son propre visage face à la grenade qui roulait vers lui. »

En reconnaissance de ce sacrifice ultime, et malheureusement à titre posthume, sa seconde médaille lui sera décernée et remise à ses parents par le chef d’état-major Moshé Dayan.

 

Le sergent Shaül Vardi

Un combattant aveuglé qui continue de se battre.

Le sergent Shaül Vardi

Au cours de la Guerre des Six jours, Shaül Vardi officie en tant que commandant de chars. Le 9 juin 1967, lors de la bataille du village de Kala’a, Vardi se retrouve avec son escadron, coincé dans un oued où se trouve un barrage de béton et un guet-apens de chasseurs de chars syriens. Alors qu’il tente de se libérer de l’embuscade, le char de Vardi est touché par un obus. Blessé au visage, Shaül est partiellement aveuglé et perd temporairement la vue.

Il demande à être évacué, mais se rendant compte qu’il commence à se rétablir, il continue à avancer avec son char. C’est ainsi qu’il parvient à secourir le lieutenant Ilan Levanon en le plaçant sur le pont du char et en reculant sous le feu, avec la tourelle agissant comme un bouclier face à l’attaque libanaise. Après avoir déposé Levanon en lieu sûr, Vardi va continuer à avancer pour rejoindre quatre autres chars israéliens. Il repère un destructeur de chars qui vient d’endommager les trois chars qui le précédent. Au moment où il donne l’ordre de tirer, son propre char est percuté par un tir du destructeur. Vardi est éjecté du char et lui et ses camarades commencent à marcher vers le centre du village où les blessés sont rassemblés. Il récupère des grenades et des armes et commence à créer une sorte d’enceinte de protection autour des blessés. Avec un petit nombre de combattants, il court vers les maisons voisines, en enfonçant les portes et en lançant des grenades.

À la fin de la bataille, Vardi est transporté à l’hôpital Rambam de Haïfa pour y être soigné. Pour sa témérité, pour les vies sauvées, ainsi que pour sa sollicitude envers les blessés sous les tirs ennemis, Vardi est décoré de la Médaille de la Bravoure par le ministre de la Défense, Moshé Dayan.X

 

Lieutenant-colonel Avigdor Kahalani

Celui qui en fonçant vers l’avant a sauvé le pays

Le lieutenant-colonel Avigdor Kahalani

Le lieutenant-colonel Kahalani est à la tête d’un bataillon de chars, lors des batailles opérées sur les hauteurs du Golan pendant la guerre de Kippour. Ce dernier doit alors affronter des Syriens bien armés, qui mettent rapidement hors d’état de nuire la plupart de ses véhicules blindés. Malgré cette entrave, Kahalani reste sur le terrain avec quelques chars isolés et commence à détruire les chars ennemis avec détermination.

Lors de la première étape de l’offensive, Kahalani détruit quatre chars syriens à bout portant, tandis que les forces israéliennes subissent déjà de lourdes pertes. Mais par son charisme et sa capacité de leadership, il redonne à ses combattants, au bord de la rupture, espoir et courage. C’est ainsi qu’il regroupe et réorganise les chars de la région.

Par sa clairvoyance, Avigdor a empêché la percée du front dans le secteur nord des hauteurs du Golan. Il charge d’abord, avec un autre de ses commandants subordonnés, sur l’ennemi syrien. La force déplacée après lui réussit à reprendre les positions syriennes dominantes, des positions clés pour l’ensemble du secteur ! Après la reprise des positions de tir, la force syrienne est détruite et la dernière attaque sur les hauteurs du Golan s’achève.

Honoré sans conteste par la Médaille de la Bravoure, Kahalani et son héroïsme légendaire sont encore célébrés à ce jour en Israël comme un symbole de la détermination et de la résistance de Tsahal dans des circonstances extrêmes.

 

Le Capitaine Zvi Greengold

Le « Pouvoir de Zvika »

Captain Zvi “Zvika” Greengold

Le capitaine Greengold a commandé une force de trois chars pendant la guerre de Yom Kippour. Au début de la bataille, deux des chars sont détruits par l’armée syrienne. Zvi reste seul face à l’ennemi avec l’unique char opérationnel. Alors que son char se trouvait dans une position avancée, il réussit à tromper l’ennemi en lui faisant croire qu’il y avait une force importante de chars israéliens qui avançait sur eux. Pour cela, Greengold a utilisé une tactique appelée « Feuille de route », qui consiste à faire en sorte que les véhicules suivent une route préétablie, créant ainsi l’illusion qu’il y a une colonne de chars en marche. Il a également activé sa radio à plusieurs reprises pour donner l’impression qu’il était en communication avec d’autres unités, ce qui a renforcé l’illusion d’une force importante.

Cette capacité à tromper l’ennemi par la ruse lui a permis d’avancer et de capturer des positions stratégiques sans être détecté. Cette stratégie audacieuse a d’ailleurs été saluée comme l’une des réussites les plus remarquables de la guerre de Kippour. Après la fin de la guerre, Greengold a lui aussi reçu la Médaille de la Bravoure.

Les héros des guerres de Tsahal ont écrit une page importante de l’histoire de l’État d’Israël. Leur courage, leur dévouement et leur sacrifice ont permis de défendre et de préserver la sécurité du pays. Leur souvenir restera à jamais gravé dans les cœurs et les esprits de tout un peuple reconnaissant.

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