Ses parents, André et Yvonne Jacob, sont des intellectuels, patriotes, amoureux de la France et de ses valeurs républicaines.



Elle passe une enfance dorée à Nice, auprès de ses deux sœurs et de son frère.


La guerre éclate. La France est occupée. La chasse aux Juifs commence.



La jeune Simone est déportée à 16 ans à Auschwitz, et y perdra sa mère, alors que son père et son frère sont assassinés au fort de Kovno, en Lituanie.



Elle en ressort vivante.


Et se reconstruit.
Sciences Po, la magistrature, elle grimpe les échelons du pouvoir, jusqu’à l’Elysée.


Elle devient, sous Giscard d’Estaing, Ministre de la Santé.
Le 26 novembre 1974, elle soumet à l’Assemblée nationale un projet de loi dépénalisant l’avortement, jusqu’alors interdit.
C’est un tollé dans son propre parti. On la hue.
Catholiques et conservateurs crient au génocide.
La loi est adoptée 3 jours plus tard, grâce aux voix de l’opposition de gauche.


Simone Veil, en légalisant l’avortement, veut éviter aux femmes qui se font avorter clandestinement, une issue tragique.


Mais a-t-elle vu assez loin ?


La limitation initiale de 10 semaines de grossesse pour procéder à une IVG est déjà passée aujourd’hui à 16 semaines.


Féministes, France Insoumise, écologistes veulent maintenant faire abolir « la clause de conscience »…


Les limites de l’éthique sont poreuses…
Seule l’éthique juive prenant ses sources dans la Sagesse divine…


… peut peser avec infiniment de justesse quand doit-on interrompre un début de vie,
… pour en sauver une autre.
Simone Veil sera enterrée au Panthéon, et la loi portera à jamais son nom.


Mais accéder au pouvoir et légiférer constitue une énorme responsabilité,
Et particulièrement… celle de savoir anticiper !