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La ville de Modiin : le foyer des Maccabim

Modiin symbolise la résistance des juifs contre les Séleucides au deuxième siècle avant l’ère vulgaire. Les vestiges les plus emblématiques de cette période restent sans conteste les tombes des Maccabim, (dont celle de Yéhouda, héros de ‘Hanouka).
La ville de Modiin : le foyer des Maccabim

Un jour de l’an -167, un émissaire grec arriva à Modiin, petit village dans la montagne des environs de Jérusalem.

Il venait s’assurer qu’on honorait bien les divinités grecques dans ce village. Matytiahou, le Hasmonéen, interpelle alors les habitants du village en leur disant : « Quiconque a le zèle de la Torah, qu’il me suive. »

Puis, il s’enfuit dans les montagnes rejoindre ses fils. La révolte des Hasmonéens venait de débuter.

Après les conquêtes d’Alexandre le Grand, la Judée était passée sous la domination de la dynastie grecque des Séleucides (Syriens).

Situé à la lisière des contreforts des Monts de Judée et des montagnes de Jérusalem, l’emplacement stratégique du village de Modiin a certainement aidé à la réussite de la révolte.

Modiin est ainsi devenu le siège de la résistance juive face aux envahisseurs.

Autour de lui et de sa famille de prêtres s’organisa la révolte rassemblant ceux qui, dans le peuple, ne voulaient pas collaborer avec l’ennemi.

Les révoltés détruisirent les autels païens, circoncirent les enfants. Matytiahou rappela à ses partisans que la Torah autorisait le combat même le chabbat en cas de guerre.

La renommée de ceux que l’on appelait désormais « les Maccabim », du nom de leur chef, fit le tour de la Judée.

Les victoires s’enchaînaient autour de Jérusalem. Le 25 Kislev de l’an -165, les Maccabim réussirent à reprendre le contrôle du Mont du Temple : ils purifièrent le Temple et rétablirent le service. La Judée redevint indépendante pendant un siècle.

Quels seront les enjeux de cette victoire contre les Séleucides il y a près de 2 200 ans : militaires ou spirituels ?

Parle-t-on d’une victoire dont l’enjeu est l’indépendance politique des Juifs de l’époque qui en étaient privés depuis longtemps ou d’un enjeu identitaire pour un peuple qui avait perdu l’accès au Temple de Jérusalem et ne pouvait plus pratiquer sa religion ?

Apparemment, la réponse est dans les agissements du peuple lui-même.

En effet, d’où provient la Ménorah qu’ils ont allumée ?

Ils l’ont eux-mêmes fabriquée et sa symbolique veut tout dire : les Maccabim ont pris huit lances qu’ils ont plantées dans le sol, la pointe vers le haut.

C’est sur ces lances de guerre que le miracle de l’huile s’est produit, comme pour nous dire que l’indépendance politique sans la lumière spirituelle ne correspond pas au judaïsme authentique, celui reçu au Sinaï, et symbolisé par l’arme et la Bible à la main des soldats de Tsahal  qui prêtent serment au Kotel.

La ville de Modiin — signifiant en hébreu « information » — est mentionnée dans le Livre des Hasmonéens et dans la Michna.

La tribu de Dan occupa, entre autres, cette partie du pays.

Puis, le retour de l’exil de Babel amena une nouvelle vague de Juifs qui se sont installés sur place.

Les vestiges indéniables de cette période sont les tombes des Maccabim — dont celle de Yéhouda Maccabi —, mais aussi les 16 pièces d’argent — des shekels et demi-shekels — datant de la période hasmonéenne, qui ont été découvertes lors d’une fouille dans la ville en 2016.

On peut admirer, dans la région de Modiin, de riches vestiges architecturaux comme d’anciens bains rituels juifs — mikvaot —, les restes d’une synagogue datant du premier siècle avant l’ère vulgaire, différents objets de céramique de l’époque des premiers rois d’Israël, des pièces de monnaies, des tombeaux hasmonéens.

Lors de cette célèbre insurrection, bien que les rebelles fussent forcés de quitter le village de Modiin, ils purent tout de même y enterrer leurs morts. Shimon, fils de Matytiahou, y construisit un magnifique mausolée paré de sept pyramides et de hautes colonnes sculptées visibles depuis la mer.

Après la création de l’État d’Israël, le projet germa de rebâtir Modiin, alors devenue terrain militaire, en ville moderne. Les « nouveaux » premiers habitants de la cité s’y installèrent en 1996.

Aujourd’hui en pleine expansion, la ville compte près de 100 000 citadins.

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