Un certain Yossef Ben Mattithyahou, surnommé Flavius Josèphe, témoin irremplaçable de la destruction du Temple. Alors qui es-tu, Yossef Ben Mattithyahou ?
Je vais poser une question dérangeante, presque sacrilège. Nous sommes au mois d’Av. Les jours se contractent autour du souvenir douloureux de la destruction des deux Temples. Ticha’ be-Av approche. Comme chaque année, nous allons jeûner, nous asseoir à même le sol, réciter des lamentations vieilles pour certaines de plus de deux mille ans, et prendre sur nous un deuil collectif dont l’écho semble infini. Mais une interrogation me hante, et elle dérange, je le sais. Une psychiatre a pu elle-même m’interpeller : et si notre deuil du Temple était devenu… pathologique ?
La Révélation et le don de la Torah sur le Mont Sinaï constituent l’un des événements déterminants de l’histoire de l’humanité. Le peuple juif se reconnecte chaque jour à cet évènement, à travers l’étude de la Torah et la pratique de ses commandements mais aussi, chaque année, le jour de la fête de Chavou’oth.
Mais saviez vous qu’il nous reste des témoins palpables et concrets de cet épisode fondateur de notre histoire ?
Chavouot est traditionnellement célébrée comme la fête du don de la Torah. Et pourtant, aucun verset ne mentionne explicitement cet événement fondateur. Ce silence interroge. Pourquoi dissimuler le spirituel derrière le matériel ? Pourquoi évoquer des moissons et du pain levé, plutôt que la révélation au Sinaï ? À travers un voyage entre texte, tradition et interprétation, cet article explore une autre lecture de Chavouot : celle d’un don brisé, d’un rendez-vous manqué… puis reconstruit. Une fête où le divin descend dans l’humain, non pour exiger la perfection, mais pour l’accueillir dans sa faille. Une Torah non pas imposée, mais façonnée — dans la tension, l’échec, et la résilience.
Beaucoup se demandent cette année comment fêter le Yom Haatsmaout. Comment se réjouir et fêter l’indépendance du pays, alors que nous sommes toujours en guerre et que nos malheureux otages croupissent encore dans les tunnels des terroristes du Hamas? Est il permis d’oublier la souffrances des familles touchées par la guerre, la tension constante des soldats, et de profiter de cette célébration annuelle?
La fin de la fête de Pessa’h, si riche en évènements et en rencontres, devrait nous laisser un léger vague à l’âme, mais c’est justement à cet instant qu’éclate le feu d’artifice de la Mimouna. Explosion de couleurs, de convivialité et de saveurs toujours plus douces, la Mimouna clôture en fanfare la fête de la libération d’Egypte. Autour d’une table spécialement décorée et débordante de pâtisseries et autres friandises, les invités se succèdent et se bénissent les uns les autres “Tirbe’hou Vetissa’adou”.
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