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Waterloo, tout le monde connaît…

…Bien sûr, mais que dire du rôle tenu par Napoléon Bonaparte dans l'histoire juive, tout au long de sa passionnante carrière ? Depuis en effet ses premières et brillantes victoires en Italie, à la tête des forces de la Révolution, et jusqu'à sa défaite à Waterloo, on ne peut dire qu'il ait laissé les Juifs indifférents… En tout cas, à six étapes clés de sa vie publique, son nom et ses entreprises ont suscité l'émoi dans les communautés juives.
Waterloo, tout le monde connait

La campagne d’Italie (1796-1797)

Les monarchies européennes attaquent de tout côté la France révolutionnaire. Elles sont inquiètes en effet de voir le virus révolutionnaire se propager dans toute l’Europe. Les troupes françaises repoussent leurs assauts et portent même le combat au-delà des frontières. On voit ainsi, lors de la Campagne d’Italie de 1796-1797, les soldats révolutionnaires remporter des victoires éclatantes et décisives contre leurs ennemis. Et on distingue notamment parmi eux un jeune (il n’a que vingt-sept ans), fougueux et brillant général, Napoléon Bonaparte. Il s’empare entre autres du port d’Ancône, sur l’Adriatique, où se trouve une importante communauté juive, confinée comme partout ailleurs en Italie dans un ghetto. L’un de ses membres rédigera une chronique étonnante, où il exprime l’émotion et l’enthousiasme des Juifs de la ville à l’arrivée de Bonaparte et de ses troupes :

 » Les Français pénétrèrent rapidement dans la ville, plus légers que l’aigle et plus redoutables que le lion. En premier lieu, ils demandèrent où se trouvait le quartier juif…Ils déclarèrent aux Juifs : ‘ Enfants d’Israël, nos frères, n’ayez plus peur de vos oppresseurs chrétiens car nous sommes venus pour vous en délivrer et D.ieu a raccourci notre chemin pour que nous puissions vous sauver de ces gentils.’

…Aussi nous, Juifs d’Ancône, devons rendre grâce au D.ieu d’Israël à qui seul revient le mérite de ces prodiges, car il est certain que les Juifs ne pourront connaître à nouveau une telle allégresse avant la venue du Machia’h, bientôt et de notre vivant…Nous sortîmes en grande liesse du ghetto, et beaucoup de Français arrachaient le signe  infâmant  du chapeau des Juifs…Après la venue du général Bonne Part (il y a ici un jeu de mot sur le patronyme et l’hébreu ‘hélek tov, au lieu de léka’h tov, cf. Michlei / Proverbes 4,2), que D.ieu le préserve, toutes les lois de la ville furent modifiées…pour établir vérité et justice selon les principes de liberté et fraternité…Il entra au ghetto, où on l’accueillit en grande pompe, et qui n’a pas vu la joie des Juifs en ce jour-là, hommes, femmes et enfants, n’a pas vu de joie de sa vie !  »

Voilà donc un exemple saisissant de l’allégresse des Juifs à la venue de Bonaparte et de ses soldats, plantant partout des arbres de la liberté et abattant les murailles des ghettos italiens ! Un nouvel épisode étonnant allait accroître encore  cette célébrité au sein des Juifs d’Occident comme d’Orient…

 

La Campagne d’Égypte et celle d’Erets Israël

Auréolé de ses nouvelles victoires en Égypte contre les Turcs ottomans _ on connaît son fameux «  Du haut de ces pyramides quatre mille ans d’Histoire vous contemplent ! « _ Bonaparte se voit déjà comme un nouvel Alexandre, bousculant et subjuguant les grands empires de son temps. Il rêve pour commencer d’abattre l’empire ottoman en s’emparant de Constantinople (aujourd’hui Istanbul). Au passage, il lui faut conquérir Erets Israël, et il lance donc ses troupes à l’assaut de la Terre Sainte. Non sans avoir déclaré, en décembre 1798, que toute son action était animée par  » l’admiration envers Moïse et la nation juive, dont les enseignements concernant les origines du monde nous donnent un si profond regard sur l’histoire de l’humanité… »  Gaza et Yaffo sont prises sans grandes difficultés et, plutôt que de se tourner vers Jérusalem, il choisit de s’attaquer au redoutable verrou fortifié que constitue le port d’Akko / Saint-Jean d’Acre. Mal lui en prend : malgré tous les efforts déployés par ses soldats et leurs officiers, il ne parvient pas à prendre la ville d’assaut, la peste se répand au sein de ses troupes, et le rabbin ‘Hayim Far’hi, importante autorité rabbinique et conseiller du cruel gouverneur turc A’hmed Jazzer Pacha (qui l’avait fait éborgner et lui avait fait couper le nez sous un prétexte quelconque !), repousse toutes les propositions et promesses quant au sort des Juifs qu’il lui fait parvenir. Sur les murailles de la ville, Juifs et Arabes sont au coude à coude…

Jazzer Pacha et R. Hayim Far’hi

Comment comprendre une telle attitude des Juifs, et une telle déconvenue pour ce Bonaparte encensé, au même moment, par les Juifs d’Italie et d’Égypte ? N’avait-il pas fait une proclamation proprement extraordinaire, publiée le 20 avril 1799 dans Le Moniteur Universel, organe officiel du gouvernement français, où on lit entre autres :

 » Héritiers légitimes de la Palestine !…Levez-vous ! Montrez que la force jadis écrasante de vos oppresseurs n’a pu que diminuer le courage des descendants de ces héros dont l’alliance de frères aurait honoré même Sparte et Rome, mais que ces deux mille ans d’esclavage n’ont pas réussi à l’étouffer.

Hâtez-vous ! C’est le moment, qui peut ne pas se représenter avant des milliers d’années, de revendiquer la restauration de vos droits civiques parmi les populations de l’univers, de réclamer qu’on vous rende votre existence politique de nation parmi les nations… »

En bref, Bonaparte proposait aux Juifs de lever des troupes dans leurs communautés, pour se joindre à lui dans la reconquête d’Erets Israël et y ressusciter leur ancien royaume, sous la protection bien sûr tout à fait… désintéressée de la France.

article du Moniteur Universel, 28 germinal / 20 avril 1799

Alors pourquoi cette méfiance et même ce refus des autorités juives ? On peut certainement avancer que les Juifs se voyaient déjà soupçonnés, par les maîtres turcs du pays et par sa population musulmane, de connivence et même de coopération avec l’envahisseur français. Ils pouvaient légitimement craindre qu’en cas d’échec de cette aventure militaire, ils n’en subissent le contrecoup et que de lourdes mesures répressives ne viennent aggraver leur situation déjà peu enviable. Dilemme hélas bien connu des Juifs, à toute époque et dans tous leurs exils, comme nous le reverrons plus tard !

Il reste néanmoins étrange que Bonaparte soit venu, à sa façon, poser sur la scène des nations la question du sort des Juifs et de leur retour possible en Erets Israël, justement à cette période de l’histoire. Car, depuis déjà plusieurs décennies, les trois plus grands maîtres de l’époque s’accordaient sur cette même question : Rabbi ‘Hayim ben Attar, depuis Salé au Maroc puis à Jérusalem, Rabbi Israël ben Elièzer surnommé le Becht, fondateur en Pologne de la ‘Hassidouth, et Rabbi Eliyahou ben Chlomo Zalman, surnommé le Gaon de Vilna, en Lituanie, annonçaient à leurs disciples que la fin de l’Exil approchait et qu’il fallait désormais œuvrer pour le retour du peuple juif sur sa terre. Par dizaines, puis par centaines et enfin par milliers, les disciples du Becht et du Gaon prenaient, quasiment en même temps que Bonaparte, la route de Jérusalem…

 

Les dettes alsaciennes

Janvier 1806 : Bonaparte s’est métamorphosé en Napoléon 1er…Il rentre à Paris après la brillante victoire d’Austerlitz et passe en chemin à Strasbourg.

Cerf-Berr, grand notable strasbourgeois

Il y reçoit les notables alsaciens, qui rivalisent de plaintes à l’encontre du grand malheur qui les frappe : à les entendre, depuis leur émancipation en 1791, les Juifs qui auparavant n’avaient même pas le droit de résidence à Strasbourg, ruinent littéralement l’Alsace ; grâce à l’usure et à leurs pratiques délictueuses, ils dominent la province, exploitent cruellement les paysans dont certains, ne pouvant assumer leurs dettes à leur égard, se font expulser de leurs terres ; ils envahissent les professions commerciales et libérales, et les voilà encore un peu maîtres du pays ! Des émeutes éclatent d’ailleurs ici ou là pour tenter de secouer le joug de cette  » race déchue « …

Napoléon aurait évidemment pu recevoir un tableau bien plus conforme à la réalité, concernant le sort misérable de la plupart des Juifs alsaciens. Mais il a depuis longtemps oublié les belles déclarations faites en Italie ou en Erets Israël. L’Empereur veut que l’ordre règne dans son empire, et il lui faut mettre au pas ce peuple entreprenant, qu’il juge du reste  » vilain, poltron et cruel « . Il commence donc, en mai 1806, par suspendre pour un an le paiement des dettes dues aux Juifs. Et il annonce dans la foulée la convocation d’une  » assemblée de notables juifs, appelée à délibérer sur les moyens d’améliorer la nation juive et de répandre parmi ses membres le goût des arts et des métiers utiles. » Pas moins.

« Les Juifs sont invités à adopter des professions productives »

 

Le Grand Sanhédrin

Une réunion de notables juifs, rabbins et laïcs, chargés de fournir des réponses précises à une liste de questions qui leur fut présentée, se tint effectivement à Paris à compter du 26 juillet 1806.

assemblée des notables ou Grand Sanhédrin en séance

Un Chabbath, dans une ancienne chapelle…Un riche négociant bordelais, Furtado, fut choisi comme président de l’assemblée. Le conseiller d’État Pasquier, le seul à manifester quelque sympathie aux délégués juifs (au contraire de ses deux compagnons) note au passage :  » Les rabbins d’Alsace et de l’ancien Comtat d’Avignon, auxquels appartenait le premier rang pour la science, disaient de leur président qu’on voyait bien qu’il n’avait appris la Bible que dans Voltaire. » Il ajouta ailleurs une autre remarque significative :  » On se trouva en présence d’hommes très supérieurs à la tourbe avec laquelle l’opinion générale les confondait…Il ne fut donc plus permis de méconnaître l’existence d’une nation juive dont on n’avait jusqu’alors aperçu que la lie et qui, par le soin qu’on avait apporté au choix des membres de l’assemblée, parlait un langage digne d’être écouté. »

Douze questions leur furent solennellement soumises : elles portaient sur la relation des Juifs à l’usure, au travail manuel, au mariage civil, à la polygamie, à la notion de patrie…

Dans leurs prudentes réponses, les délégués firent valoir qu’ils n’avaient de toute façon aucun pouvoir de donner force de loi à leurs déclarations. De là germa l’idée grandiose de réunir un « Grand Sanhédrin » : composé de 71 membres comme son antique prédécesseur, l’Empereur espérait que  » Ses actes seront placés à côté du Talmud pour être articles de foi et principes de législation religieuses. » (Instruction du 23 août 1807). Pasquier remarque finement : « Il s’était dit probablement qu’un tel bienfait attacherait à jamais cette race à sa fortune et que partout où elle était répandue, il trouverait des auxiliaires disposés à seconder ses projets. »

médaille commémorative du Grand Sanhédrin
Médaille commémorative du Grand Sanhédrin

Le Grand Sanhédrin, dirigé par le très respecté rabbin alsacien David Sintzheim, mais faible caricature de celui de Jérusalem, commença ses débats en février 1807, pour traiter des mêmes douze questions posées aux notables. L’appel lancé au monde juif par Napoléon n’avait eu que peu d’effets, et seuls des délégués venus de France et d’Italie se retrouvèrent à Paris. L’opération de prestige espérée par l’Empereur n’était pas au rendez-vous !

Napoléon le grand rétablit le culte des Israélites le 30 mai 1806
Napoléon le grand rétablit le culte des Israélites
30 mai 1806 – Gravure de Louis François Couché
Portrait du grand-rabbin David Sintzheim
Portrait du grand-rabbin David Sintzheim

Les représentants juifs, dans leurs réponses mûrement rédigées et affichant la plus grande soumission au pouvoir impérial, entérinèrent les réponses des notables. Mais Napoléon était maintenant occupé ailleurs et ses conseillers n’étaient guère favorables aux Juifs. Sa réponse se fit attendre et Pasquier nous raconte :

 » Les dispositions… vinrent du quartier général de l’Empereur, après un long retard ; elles étaient d’une sévérité qui, je ne crains pas de le dire, outrepassait toutes les règles de l’équité. »

Le Grand Sanhédrin avait en effet été dissous le 6 avril 1807, mais ce qui est connu comme le « décret infâme », revenant sur les acquis de la Révolution, ne fut publié que le 17 mars 1808 : le paiement des dettes contractées envers les Juifs était suspendu pour dix ans ; ceux-ci ne pouvaient ouvrir de nouveaux commerces sans autorisation préfectorale ; ils avaient obligation d’obtenir une autorisation de résidence, limitant de facto la liberté de déplacement ; ils ne pouvaient se faire remplacer pour la conscription militaire.

Arbitraire et assimilation forcée, telle était désormais la loi imposée aux Juifs qui, reconduits aux marges de la société, se détournèrent du régime impérial. Ironisant sur le côté pompeux et autoritaire de la démarche de Napoléon, mais aussi sur les visages poudrés et les perruques des délégués juifs, comme il était de mode, l’historien Marcus nous offre cette conclusion :

« Napoléon se figura avoir saisi le judaïsme par la tête, mais en réalité il ne lui est resté en main que…la perruque ! »

Hymne, Louanges et Prières
Hymne, Louanges et Prières
(Amsterdam, 1811)
Sceau du Consistoire israélite de Paris, créé par Napoléon en 1808
Sceau du Consistoire israélite de Paris
(Napoléon, 1808)

La campagne de Russie

1812, campagne de Russie. À la tête d’une immense armée, Napoléon pense pouvoir s’en prendre à l’Empire russe, qui s’était étendu durant le XVIIIe siècle aux États baltes et à la Pologne. Les Russes, qui n’avaient jamais accepté la présence de Juifs sur leur territoire, s’étaient alors retrouvés à gérer la présence dans ces pays de communautés comptant près de deux millions de personnes, soumises à de sévères et cruelles conditions de vie.

Un intense débat agite alors les grands maîtres du monde ‘hassidique : pour ou contre Napoléon ? Rester fidèles et soumis, malgré sa cruauté, au Tsar de Moscou, au pouvoir duquel la Providence divine a soumis la plus importante population juive de l’époque ? Ou accueillir comme des libérateurs ces Français qui, chez eux et ailleurs dans l’Europe conquise, ont permis aux Juifs de relever la tête et de recevoir la pleine citoyenneté ? Deux figures se détachent particulièrement dans cette controverse aux redoutables enjeux :

Rabbi Mena’hem Mendel de Rymanow, tout d’abord : il voit, dans l’affrontement implacable des deux grandes puissances de son époque, ce qui semble correspondre aux prophéties concernant les guerres de Gog et Magog, précédant la venue du Machia’h. Aucun doute alors pour lui : il faut prier et agir pour la victoire des Français ! Des femmes éplorées viennent chez lui un Chabbath, après que de nombreux Juifs aient été raflés dans la rue pour servir à l’armée. Elles s’étonnent de le voir attablé à la table de Chabbath comme si de rien n’était. Il leur répond sans sourciller :  » On ne peut s’arrêter au sort de particuliers, alors qu’il faut rechercher le bien de tout Israël dans la délivrance finale !  »

Il se rend chez le Maguid de Kosnitz pour le convaincre de se joindre à lui. Mais, raconte-t-on, c’est le Chabbath de la parachath Yithro ; alors qu’on lit à la synagogue le passage où celui-ci avertit son gendre Moché, qu’il voit accaparé du matin au soir par les affaires du peuple :  » Navol tibol… » (tu t’effondreras…), le Maguid s’exclame à trois reprises :  » Napoléon tipol !  » (tombe Napoléon !).

Face à Rabbi Mena’hem Mendel se dresse principalement Rabbi Chnéour Zalman de Ladi, fondateur de la ‘hassidouth ‘Habad ou Loubavitch, auteur entre autres du Tanya : celui-ci ne varie pas dans sa position et commande avec fermeté de s’opposer à la victoire des Français. Il écrit ainsi dans une de ses lettres :  » J’ai eu révélation que si Bonaparte l’emportait, le peuple d’Israël en retirerait richesse et puissance ; mais il connaîtrait aussi la division, et leurs cœurs s’éloigneraient de leur Père céleste. »

On connait la suite de l’histoire, la défaite et la retraite humiliante des Français, la chute en 1814 et l’exil de Napoléon…

 

Waterloo terminus

…que l’on voit réapparaître dès 1815, jusqu’à la fatidique bataille de Waterloo, en Belgique. Alors que ses soldats vont remporter une nouvelle et incroyable victoire, l’arrivée in extremis de renforts vient permettre à la coalition dirigée contre lui par les Anglais de retourner la situation, jusqu’à le contraindre finalement à capituler une nouvelle fois. Un Juif, à Londres, allait saisir l’occasion, en ce 18 juin 1815…Il se nomme Nathan Mayer Rothschild, et dirige le site londonien de la banque familiale. Il a beaucoup soutenu les finances britanniques, en apportant les fonds nécessaires aux combats de la coalition contre Napoléon. La légende raconte obstinément, malgré les réticences d’historiens réputés comme Niall Ferguson, qu’un efficace réseau d’informateurs, usant habilement de pigeons voyageurs, l’aurait informé de la défaite française deux jours plus tôt que les autres : cette nouvelle en exclusivité lui aurait alors permis de vendre des titres de la dette britannique, pour les racheter ensuite à bas prix. Précisons que Victor Rothschild, décédé en 1990, voyait dans un pamphlet antisémite, publié en 1848, l’origine de cette légende tenace. Quoi qu’il en soit, notons encore que Nathan Mayer, associé avec son beau-frère le célèbre Moché Montefiore, mettra sa fortune au service de nombreuses causes philanthropiques dans le monde juif. Et surtout en soutien aux domaines agricoles qui allaient en se développant tout au long du XIXe siècle, autour des villages juifs nouvellement fondés en Erets Israël.

Rabbi Chim’on bar Yo’haï n’a-t-il pas enseigné :  » Même un navire naviguant entre la Gaule et l’Espagne (c’est-à-dire le bout du monde de son temps), c’est pour les besoins du peuple d’Israël « …?

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